Parole de Réparateur Mobile - Interview

Découvrez le métier de réparateur de smartphone, tablette et PC portable avec cette interview de Thomas, réparateur mobile chez Cash and Repair !

Transcript de l’interview de Thomas, réparateur mobile :

Dis-nous, Thomas, comment es-tu arrivé chez Cash and Repair ?

« A la base c’était pour une reconversion. Au final, j’ai passé les entretiens pour être apprenti et pouvoir passer un BTS mais ils m’ont proposé un CDI. Voilà comment ça s’est fait. Du coup, j’ai zappé la partie reconversion via les études et je suis tout de suite allé dans le bain en passant par l’Académie, le centre de formation de Cash. »

Tu peux nous présenter l’Académie et la formation initiale ?

« En quoi consiste l’Académie ? C’est un centre de formation interne donc ils forment les nouveaux venus aux techniques de base de la réparation mobile, de l’accueil client, etc. C’est une sorte d’alternance, par exemple une semaine à l’Académie où on va voir les iPhone et puis la semaine d’après on va parfaire tout ça sur atelier avec un formateur qui a été formé pour former d’autres apprenants. En fait, ça dure 8 semaines où on va alterner comme ça pour vérifier en quelque sorte si tout a bien été compris et acquis. »

La formation est-elle vraiment accessible aux débutants ?

« J’aurais envie de dire, c’est accessible à tout le monde même quelqu’un qui n’y connaît rien. Bon bien sûr, il faut quand même savoir se servir d’un ordinateur un minimum, savoir envoyer des textos, etc. Vous pouvez partir de rien du tout et réussir ce parcours avec facilité. En 8 semaines, on devient très rapidement autonome. Je ne dis pas que le métier est facile, ça demande de l’investissement, la formation est assez dure et exigeante. Il faut de très bonnes notes pour être pris mais en revanche, si on s’investit, qu’on passe du temps à travailler, qu’on est focus là-dessus pendant 8 semaines, on peut devenir un technicien tout à fait correct sur lequel on peut compter. »

En quoi ça consiste ton métier de conseiller réparateur ?

« J’ai tendance à dire qu’on passe 80% de notre temps à accueillir des personnes, à les conseiller, à essayer de trouver des solutions qui sont les plus adaptées en fonction de leurs moyens, de leur besoin, etc. C’est une chose qui me manquait dans mes anciens jobs, c’est-à-dire qu’on ne pousse pas à la vente, on est vraiment là pour trouver LA solution la plus adaptée à notre client. Donc je dis 80% de notre temps à faire ça, de l’accueil, du conseil, et 20% à réparer. Donc la conséquence des 80%, c’est les 20% restants, c’est le tournevis et les réparations mobiles. »

Pour toi, c’est quoi la qualité la plus importante sur l’atelier ?

« Etre organisé, pour moi c’est le plus important, l’organisation c’est primordial. Pourquoi ? Parce que dans un atelier, on travaille dans un espace très clos, fermé et petit. On est parfois 3 dedans et on a parfois des rushs, un peu comme en cuisine les coups de feu. Et donc ça demande une organisation vraiment au millimètre. Moi je l’ai appris en bossant ici, je n’étais pas du tout organisé avant. Chaque chose à sa place, les étiquettes… l’erreur ne pardonne pas, si tu rends le mauvais téléphone à un client ou si tu enlèves l’écran d’un téléphone où il fallait changer la batterie. Si tu fais des erreurs comme ça, c’est pas possible donc de l’organisation ! »

Aujourd’hui, comment tu trouves ton atelier à La Roche-sur-Yon ?

« Sur mon atelier, ça se passe très bien en ce moment, de par le fait que l’équipe est soudée, qu’on a une très bonne réputation, que ça fonctionne bien, qu’on est en retard sur rien, qu’on a très peu de problèmes en général. Nickel 😀  »

Et ça ressemble à quoi l’ambiance avec tes collègues ?

« Bah écoutes ça se passe très bien, on est une équipe qui est très soudée. On n’a pas fait nos armes ensemble du tout. On est trois sur l’atelier : Anthony m’a formé et moi j’ai formé, avec Anthony, Eymeric qui est le 3ème larron de la bande. Ce qui fait qu’on a créé des liens très rapidement parce qu’on a partagé des choses, on a évolué ensemble, on est passés par les mêmes étapes. Donc on ne peut que bien s’entendre, on a pas mal de points communs. Si y en a un qui a un problème un jour, jamais on le laissera tomber, on ira toujours essayer de l’aider. L’entente est au top, vraiment, on rigole beaucoup sur l’atelier. »

Sincèrement, le matin comment tu te sens avant d’embaucher ?

« Tout dépend en fait de comment s’est passée la veille, c’est-à-dire que si la veille j’ai eu beaucoup de travail et que je suis en retard, bah je me lève avec un peu d’appréhension ou plus de niaque, donc pas perdre de temps, j’arrive en avance. Après mon état d’esprit de manière générale le matin, il est très bon dans le sens où je ne rechigne pas à aller au travail. J’aime ça, surtout l’accueil client, etc. donc ça m’apporte pas mal de bonheur et de jouissance. »

Si tu devais donner une définition de Cash and Repair ?

« C’est une entreprise qui essaie vraiment de tirer tout le monde vers le haut et qui essaie d’atteindre l’excellence dans ce qu’elle fait et de par ce fait de rendre les gens excellents dans ce qu’ils font. C’est très valorisant ! Voilà à peu près comment je définirais la boîte dans les grandes grandes lignes sans rentrer dans les détails. »

Pour finir, Thomas, comment tu te sens dans l’entreprise ?

« Je m’y sens bien de manière générale, c’est une entreprise qui écoute beaucoup ses salariés. Elle essaie de mettre sur un pied d’égalité à peu près tous les acteurs de l’entreprise, ce qui est très… on va dire novateur et donne un souffle, tu vois, quelque chose de sain en fait. Donc on ne peut que s’y sentir bien parce que chacun est à l’écoute de l’autre, y a personne au-dessus l’un de l’autre, y a pas de stress vis-à-vis d’une hiérarchie, de deadlines, de choses comme ça quoi. Donc c’est vrai que c’est agréable ! »

(blague de fin : « hop, allez, mea collepas » dit Thomas avec un tube de colle à la main)