Le pôle Innovation de Cash and Repair, créé en 2019, a fait émerger 4 projets technologiques à fort caractère innovant à l’automne. Nous nous sommes entourés de partenaires (SSII, conseils…) pour bien appréhender toutes les opportunités et défis de chaque projet. Cependant, nous voulions aussi pouvoir puiser dans le talent des jeunes Vendéens pour nous aider à les concrétiser.
Projet top secret pour les élèves ingénieurs
Nous avons choisi l’ICAM, réseau d’écoles d’ingénieurs ayant une antenne à La Roche-sur-Yon (85), pour conduire l’un de nos POCs. Nos quoi ? Oui, nous aussi, nous avons dû apprendre tout ce nouveau vocabulaire : agile, POC, MVP, sprints, etc. Le POC, c’est le « Proof of Concept« , c’est-à-dire l’étude et le prototypage qui vont permettre de prouver que l’idée de départ est réalisable.
Nous avons donc présenté fin août le projet concerné à Yohann, Alexis et Jean, 3 étudiants de 5ème année passionnés de nouvelles technologies et d’environnement. A l’origine, nous ne devions avoir que 2 étudiants mais le projet a plu et les 3 l’ont choisi, ce qui nous a procuré une vive satisfaction !
Ils avaient 4 mois pour prouver que ce que nous voulions réaliser était possible. Malgré quelques freins qu’ils ont réussi à lever, ils vont nous présenter d’ici quelques semaines un cahier des charges complet qui nous permettra de passer au déploiement avec des professionnels.
De vrais avantages à travailler avec les étudiants
L’un des vrais avantages est de bénéficier de neurones frais qui attaquent frontalement le besoin énoncé, sans se dire que c’est trop compliqué ou pire, impossible ! Comme le pôle innovation a lui-même pour devise « Pas de limites !« , nous avons beaucoup apprécié de travailler avec des étudiants dans le même état d’esprit.
De plus, comme ils appliquent une méthodologie claire et sont encadrés par un chef de projet, les étudiants vont faire des plannings, des points de parcours et documenter le projet tout au long. Avec une réunion toutes les 2 à 3 semaines, nous avons pu constater l’avancement rapide de leurs recherches et répondre à leurs questions au fur et à mesure. L’ICAM fait aussi partie d’un réseau et les étudiants ont donc pu s’appuyer sur les autres élèves travaillant pour d’autres entreprises ainsi que sur des ressources matérielles (laboratoire de Nantes, robots, etc.).
Enfin, c’est une vraie fierté pour nous de se dire que ce projet aura démarré grâce au talent de jeunes de notre région et nous avons hâte de voir le cahier des charges final !