Les techniciens et techniciennes en réparation mobile Cash and Repair ont pu répondre anonymement à nos questions et aujourd’hui, nous leur demandons ce qu’ils et elles préfèrent dans leur métier en général ou au quotidien.

Rendre son appareil comme neuf à un client

La plupart nous ont répondu qu’ils appréciaient particulièrement ce moment où ils rendent un smartphone, une tablette ou un PC portable réparé à son propriétaire.

Moi, c’est voir le plaisir des personnes qui retrouvent leur produit comme neuf, qui peuvent récupérer toutes leurs photos de mariage, de voyage et n’ont pas à changer de portable.

Rendre un appareil impeccable ! Plus il arrive dans un état grave et plus le défi est intéressant, et l’auto-satisfaction est grande !

Le côté technique de la réparation

Il faut rappeler que quasiment tous les technicien(ne)s sont des débutants à leur recrutement et qu’ils ne peuvent donc pas avoir idée de la technicité nécessaire. À l’issue de leur formation (11 semaines), ils découvrent tous les secrets de la réparation mobile et se prennent de passion pour cette discipline en perpétuelle évolution. Beaucoup nous ont ainsi dit que c’était cet aspect technique qui leur plaisait au quotidien avec son lot de défis à relever en fonction des modèles, des marques, et des nouveaux appareils sur le marché.

Ce que je préfère, c’est la réparation : chercher et identifier d’où vient le problème et tout faire pour le résoudre.

Devant certaines réparations, on est un peu comme Sherlock Holmes devant une énigme ou un mystère. Parfois certains pannes défient la logique mais on finit par trouver, soit seul soit avec l’aide des collègues. C’est ces moments que j’adore.

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L’accueil du public et le conseil, la vente

Nous exigeons de tous nos candidats qu’ils aient déjà une première expérience du commerce et du contact client car il est essentiel de savoir bien accueillir et conseiller les clients dans ce métier.

Clairement, quand un client arrive, il est souvent stressé parce qu’il a plein de choses dont il a besoin dans son téléphone ou son ordinateur. Je crois qu’on passe plus de temps à l’écouter pour bien comprendre d’où vient le problème et à le rassurer quand on sait que la panne est réparable sans problème, qu’on en passe sur sa répa.

Le fait de travailler dans la galerie, au milieu de tout le monde, d’accueillir aussi bien des clients que des curieux qui viennent voir ce qu’on fait, leur parler de notre métier, de tout le côté environnement et revalorisation, c’est hyper enrichissant.

Les responsabilités et l’évolution de sa carrière

Pour rappel, il n’y a pas de hiérarchie sur les ateliers (pas de chef, pas de junior, etc.) mais cela ne veut pas dire que les responsabilités n’évoluent pas au fur et à mesure que les techniciens deviennent plus aguerris dans le métier. La formation continue leur permet de recevoir les tournevis de bois, de bronze, d’argent et d’or et leur carrière évolue seulement en fonction de leurs compétences. Certain(e)s peuvent devenir formateurs à l’Académie, d’autres peuvent ouvrir leur propre atelier de réparation mobile franchisé (tournevis d’or), etc. C’est le 4ème point qui est apparu dans leurs préférences : le fait de pouvoir avancer grâce à la compétence.

Aujourd’hui, mon rôle est d’accompagner les nouveaux arrivants. Je suis en plein apprentissage de ce nouveau métier. Voilà ce que j’aime dans mon quotidien, c’est que d’une année sur l’autre, j’ai une vie complète à raconter chez Cash and Repair.

Fin 2020, je vais ouvrir mon propre atelier et ça, c’est vraiment la consécration des 5 années que je viens de vivre, j’apprend énormément sur la gestion et le rôle de chef d’entreprise, c’est passionnant !

Le côté environnemental du métier

Chaque année, ils et elles sont de plus en plus nombreux à postuler chez nous en grande partie à cause de leur envie d’exercer un métier utile et ayant un impact réel sur l’environnement. En effet, réparer mais aussi racheter et recycler des appareils mobiles permet de limiter l’impact (puisqu’on ne peut pas empêcher leur fabrication) des mobiles sur la Planète. Les faire durer longtemps, approvisionner le marché de l’occasion, recycler réellement (et non pas juste retirer la carte mère pour l’or et enfouir le reste), beaucoup sont étonnés de tout ce qu’on fait dans ce sens avant de rejoindre Cash and Repair pour y contribuer.

Avec mon parcours, j’avais plutôt travaillé dans l’industrie et parfois dans des activités polluantes et ça me travaillait. Lorsque j’ai vu l’annonce de Cash and Repair, je me suis dit que je pourrais enfin combiner mon côté touche-à-tout techno et enfin faire un truc pour l’environnement. J’étais ravi d’être pris !

J’ai été très surprise, je n’avais jamais entendu parler de revalorisation ou d’économie circulaire. Ce que j’adore c’est qu’on ne se pose pas de questions du genre « est-ce qu’on peut vraiment le faire ? », on le fait et c’est tout, comme les opérations pour les abeilles, les nettoyages de plage, ça part souvent juste d’une conversation et ça se réalise, il se passe toujours quelque chose pour les écolos comme moi, c’est génial.

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